La page coups de coeur des adhérents

Alain a rejoint le club deux mois après sa création en 2002.

Sa 2 CV 6 achetée en 2000 au garde champêtre de Vernou-en-Sologne a eu droit récemment à une remise en beauté. Alain compte plusieurs Nationales et deux Mondiales à son actif, sans compter toutes les rencontres deuchistes.

Discret mais fidèle, Alain s’est bien impliqué dans l’organisation de la Nationale puis de la Mondiale de Salbris comme responsable touristique où il avait en charge d'organiser des circuits et visites de musées : un très gros travail de recherches et de mise en place des tracés, de relationnel avec les musées pour obtenir des prix, et avec les offices de tourisme. Un poste important pour la Région, et si peu de connaissance de l'organisation.  Il a également tracé avec Robert la plupart des circuits de nos rencontres annuelles.

Les choses de la vie font qu'Alain a dû se séparer de sa berline AMI 8, revendue a une personne du club, et de sa 2 CV fourgonnette qu’il m’a offerte ; Titi, sa 2cv 6, reste donc la seule et Alain a décidé de sans occuper comme il faut. Elle a eu le droit à un nouveau châssis d'AMI 8 et à un restylage suite à une rencontre avec un gibier. Aujourd’hui elle sert plus aux petites balades, à aller chercher le pain et aux petites courses.

On espère bien la revoir plus souvent et pourquoi pas bientôt à Pruniers-en-Sologne pour notre rencontre puisque Alain va nous préparer un parcours.

 

 

Martine et sa Charleston série limitée.  

Son père possédait une 2 CV postale en 1986 qu'il lui avait été prêtée pour transporter sa première machine à laver ; sa meilleure amie Barisienne de Bar-leDuc dans la Meuse avec une deuche verte à cette époque et Martine une 104.

S’en est suivi un intérêt pour cette petite voiture. Après avoir possédé une AX et enfin une AZAM de 1963 puis une Dyane, ce qui lui permit de rencontrer le club au tout début de sa création par l’intermédiaire de Fred, président à cette époque.

La Charleston arrive en octobre 2004, une des premières séries limitées que Citroën commercialisera avant la grande série de production. Elle n’est pas d’une fraîcheur remarquable et subit des réparations constantes comme le changement de châssis récupéré sur la dyane, un moteur refait par Jean-Charles ainsi que  les freins.  Aujourd’hui elle roule sans problème, mais Martine passe toujours régulièrement au local pour faire une visite et regonfler les pneus ou plutôt vérifier s'il y a assez de pression, elle a sûrement la nostalgie de la panne depuis la remise en état mécanique de cette Charleston ! La carrosserie est dans son jus ce qui lui fait un vécu pas désagréable.

Martine s’est impliquée également pour la Nationale et la Mondiale en prenant un poste à l’accueil et participe à toutes les réunions mensuelles.

 

 

LA BELLE BRETONNE...

Nous avions déjà eu une voiture ancienne, une 403 mais nous l’avons revendue faute de temps pour s’en occuper. Depuis quelques années, l’idée d’avoir à nouveau une voiture ancienne refaisait surface de temps en temps, sans se concrétiser. Mais courant 2018, suite à un important problème mécanique, une de nos voitures d’usage courant est allée finir sa vie dans le broyeur d’une entreprise de recyclage. Un drapeau breton autocollant fait sur mesure recouvrait la totalité du capot de cette voiture.  C’était le moment de passer à autre chose… Pourquoi pas une voiture ancienne repeinte aux couleurs de la Bretagne? Oui, mais laquelle? Une Juvaquattre, une 203, une 4L, une Coccinelle, une Fiat 500 ou peut-être une 2 CV ? Après réflexion, nous décidons que ce sera une 2 CV, car chacun de nous en a déjà eu une dans sa famille et encore aujourd’hui cette voiture ne laisse personne indifférent. Quelques jours de recherche plus tard, nous en repérons une sur Internet d’une couleur qui correspond à peu près à notre projet, elle semble en bon état. Nous faisons le déplacement dans l’Aisne pour voir cette 2 CV et après l’avoir examinée et essayée nous décidons de l’acquérir. Suite à l’expérience de la 403, nous souhaitions ne pas rester seuls avec notre voiture dans notre campagne beauceronne et décidons d'adhérer à un club de deuchistes. La consultation du site le club des 2 CV de Sologne retient tout de suite notre attention, et le premier contact téléphonique finit de nous convaincre d'adhérer à ce club.

Le  projet de peinture évolue petit à petit en collaboration avec M. Niquet, carrossier peintre à Chissay-en- Touraine, qui la réalisera à l'aérographe. Début février, notre 2 CV part se faire repeindre et nous faisons entièrement confiance au carrossier peintre en lui disant que nous ne voulons revoir la voiture que quand sa peinture sera terminée. Début mars, quand nous la récupérons, notre projet est réalisé au-delà de nos espérances. Le rendu de la peinture est magnifique et nous en sommes très satisfaits. La Belle 2 CV personnalisée va maintenant régulièrement pouvoir retrouver les copines de son âge (ou presque) lors des nombreuses sorties organisées par le club des 2cv de Sologne ou proposés par ses membres. Et bien sûr, aussi souvent que possible, nous serons accompagnés d'Obélix, notre petit chien qui lui aussi porte fièrement et naturellement les couleurs de la Bretagne. Par contre, il n'est pas sûr que nous soyons toujours vêtus de nos tenues bretonnes… Kenavo...

Loïc, Martine et son inséparable Obélix

 

 

 

UNE DEUCHE FAÇON DOLLY

Claude, un des piliers du bureau, responsable de l'achat des pièces neuves, et Anne-Marie, co-responsable de la cuisine lors de nos manifestations, nous présentent leur toute nouvelle 2 CV. En regardant de plus près dans mon bazar, il y a un an environ, j’ai constaté qu’il y avait de quoi construire une 2CV. Une carte grise avec ses plaques et un bon châssis d’un côté et de l’autre une caisse un peu mûre mais sauvable. Dans un autre coin, un moteur à refaire mais quasi complet en assez bon état avec un carburateur que j’avais refait et qui trainait là, un alternateur qui demandait un changement de charbons, un allumage électronique DG Nition à courbe réglable et neuf qui dormait sur le moteur de Visa inutilisé, une boite de vitesse à freins tambour saine avec mâchoires de freins neuves, un jeu de cardans comme neufs, un essieu avant refait, des armatures de sièges à repeindre mais bonnes, et tout le tralala. Cette restauration était d’autant plus nécessaire pour moi que je n’avais aucune Deuche à quatre places : le cabrio Hoffmann, très sympa n’en avait que deux, tout comme l’Acadiane. Alors, pour emmener les petits enfants, une 4 places s’imposait ! Le traitement du châssis a demandé quelques heures quand même tout comme son habillage avec les trains avant et arrière. J‘ai aussi refait le circuit de freinage à neuf, tubulures, cylindres et maître-cylindre, les roulements de roue et de bras.  Il a aussi fallu récupérer un certain nombre

de pièces, du genre pédalier, portière avant, et divers accessoires que j‘ai achetés au club ou en bourse. Le plus gros du travail aura été de refaire la caisse. Pour correcte qu’elle paraissait au départ, elle s’est avérée bien  plus atteinte que prévue. Et comme j’ai horreur de la tôle rouillée, j‘ai découpé tout ce qui était oxydé ou perforé. Bref, un bon tiers de la tôle a été retiré et refait : planchers latéraux, plancher de pédales, bas de caisse, triangles avant, fond de coffre, jupe  arrière et j‘en passe.  Côté électricité, j’avais aussi une bonne partie des pièces comme un faisceau neuf acheté …60 euros un jour sur une bourse ! J’ai mis des optiques neuves pour la sécurité, un régulateur de tension électronique neuf, etc.

 

 

 

 

 

 

.Christine et Guy

Août 2005 elle était là sur le parking de Super U à Saint-Laurent-Nouan dans le Loir et cher.

Rouge, rayonnante « pancarte à vendre » elle était prête et n'attendait que  nous pour renaître.

C'est comme ça que nous avons découvert à l'aube de nos retraites notre « Dyana_rossa » à défaut d'avoir notre « Testarossa ».

Coup de foudre !!! on l'essaie, on l'adopte et on ne se quitte plus.

Pas besoin de leefting pour notre belle et encore jeune auto (1ère mise en circulation 12 juin 1981... Oups ! le jour de la St Guy...)

En 2009 nous avons rejoins le club des 2cv de sologne et depuis nous passons toujours de bons moments ensemble.

Avons participé aux sorties du club puis nationales sans oublier la mémorable mondiale de Salbris en 2011.

On les a fait les 400 coups à rouler comme des fous et en chantant du « rythme and blues » aux 4 coins de la France.

Puis elle a voulu nous laisser, seuls sans regret sur notre passé en nous demandant de l'abandonner.

Mais nous avons tout tenté pour lui refaire une santé !!!

Roule, roule encore petite voiture !

Sans toi, ce serait trop dur !

Donne nous encore un peu d'aventure !

Pour que nous puissions assister à d'autres sorties à toute allure !!!

 

 

 

 

Jean Charles Ferrand, MA  2cv 

Quand Ludo m’a proposé d’écrire un texte pour me présenter et écrire ma passion de la 2cv,  je  ne pensais pas qu’il serait si difficile d’écrire..

Tout d’abord et en toute franchise je ne me reconnais ni dans le portrait d’un collectionneur minutieux obsédé par le détail et la conservation comme à l’origine de son  véhicule ; ni dans celui d’un bricoleur de génie capable de désosser jusqu’au  moindre boulon de sa deuche pour ensuite la remonter en entier !

Pas plus  je ne me décrirais en spéculateur avide d’achat et de revente  ,  ni en globe –trotteur émérite, ni en historien de la marque aux chevrons  tant je m’y perd dans les différents modèles de 2CV entre  A , AZ , AZAM, AZU , DOLLY, CHARLESTON  et autres séries limitées aux couleurs chatoyantes , et,  s’il est vrai que je prends de plus en plus de plaisir à fréquenter le local du club le samedi et à humer l’odeur du garage , pour autant je ne suis pas (encore) un aficionado de la 2CV .

Alors ?

L’exercice prête à l’introspection  et  finalement je dois dire que la 2CV à 55 ans c’est un aboutissement normal   , juste normal et donc je ne suis pas malade parce que fan de ce jouet !

La 2CV effectivement  c’est  aussi l’air du temps , et cet air du temps réunit la nostalgie , les souvenirs  lointains de temps  à jamais disparus :  Comme chaque Français  quand j’étais petit mes parents , modestes, avaient une 2cv d’occaz  « bleu glacier «  ( tiens j’ai appris ça au club avec Thierry , Jean-Charles et les autres) dans laquelle ma mère nous  promenait et le dimanche la Deuche nous conduisait irrémédiablement jusqu’à la ferme des Grands Parents ou stationnait dans la cour l’AMI 8 break blanche aux banquettes rouges  qui  servait à tout.

Ensuite à 18 ans permis en poche  ( au 1ER  essai ) c’est  dans  une Dyane  beige  que je rejoignais chaque lundi  matin depuis Vineuil  , Limoges pour y étudier en passant soit par le Blanc -Le Dorat et Bellac , soit  par Châteauroux  et l’ancienne N20 par Argenton et  Bessines  .

Souvent ces trajets se faisaient à plusieurs pour partager les frais et je conserve  encore aujourd’hui  le souvenir ému de ces raids aventureux car même pour 250 kms c’est bien le mot qui convient en plein Hiver sous la neige à Arnac la Poste ou l’Aumône !   La fidèle Dyane ne m’a jamais fait défaut  avec  le son de son moteur régulier,  avec des performances «  haut la main « quand  d’autres voitures abandonnaient, même brinqueballé, même secoué !

Quand je restais pour le week-end sur Limoges , alors les virées me conduisaient sur les petites routes  sinueuses  vers  Vassivière ,  St Pardoux  ou St Yrieix  et  la banquette de la Dyane fut parfois  utile.

C’est en ballade sur les bords de Loire que notre histoire commune s’arrêta prématurément quand un Fangio de pacotille nous percuta  , nous laissant moi à l’hosto quelque peu amoché , elle définitivement à la casse !   

Donc au chapitre de la nostalgie  on peut  déjà  mieux comprendre ce retour d ’ âge et ce plaisir retrouvé à conduire ma 2cv ou mon Ami 8 rafistolée sur les routes de Sologne ; mais pas seulement car je totalise déjà quelques trajets plus lointains vers La Rochelle , le Mont St Michel et la montée du Puy Mary et quand la retraite  qui me guette désormais  de près me prendra alors  je compte bien  élargir mon horizon !  J’ai bien  le temps auparavant  d’apprendre les rudiments de la mécanique  auprès des  magiciens du carbu, du culbuteur , ou encore du reniflard qui font des merveilles chaque samedi au local et je dois aussi avouer que le plaisir de casser la graine  à plusieurs pour partager des histoires de 2cv  fait aussi partie  du charme du club.

Voici à l’origine déjà  des bonnes raisons pour expliquer mon  intérêt pour les 2CV  mais peuvent  - elles tout résumer ?

Parisien agité la semaine , j’exerce un métier très prenant  et qui bien que passionnant  m’impose un rythme soutenu  , et donc la 2CV le week-end  c’est l’apaisement , la sérénité et le bon temps pour peu qu’en famille ou avec des copains -car la contagion gagne-  nous partions au petit bonheur vers la Loire ou la Sologne  pour quelques heures avec la musique régulière du moteur.

Je m’y suis mis depuis peu mais je l’ai constaté la 2cv fédère : nous sommes partis en Anjou à la Pentecôte  avec deux 2 Cv par les bords de Loire : Effectivement le nombre de personnes qui sourient et nous saluent au passage  est impressionnant et mon ami Pierre  , célèbre garagiste  des 2cv me l’avait dit :  la  2cv n’a pas de frontières , pas d’âge, pas de catégorie sociale , pas de préjugés : Elle a des vertus  médicales , apaisantes , elle réunit et apporte joie et bonne humeur  sur son passage .

En quelques lignes  j’ai essayé d’expliquer cet intérêt que j’ai retrouvé pour la 2cv en simple conducteur  de  Deuche !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CALI

A la demande de certaines personnes, mon auto-portrait !  Mon premier contact avec les 2CV remonte à ma toute, toute jeune enfance, quand mes parents, un jour avant ma naissance, eurent l’idée de prendre un chemin caillouteux (pour ne pas dire complètement défoncé !) avec leur 2CV AZAM achetée d’occasion en Belgique. Peu de temps après, ils récidivent… n’investissant une partie des économies familiales dans une Ami 6 berline qui sera de nouveau remplacée par une AMI 6 break quelques temps après. L’hérédité ayant accompli son rôle, dès que le carton rose fut en poche, je m’empressais de réunir toutes mes économies pour acheter sa première voiture : une Dyane. J’ignorais encore mais ma «Citroënite aigue» … une maladie très, très contagieuse et incurable… commença à l’instant précis où je m’installais au volant de cette Citroën à moteur bicylindre. Quelque année plus tard, en 1994, je fais l’acquisition de ma première Deuche : une 2CV 6 Spécial, millésimée 1986. Elle sera revendue deux ans plus tard… mais au bout de six mois sans 2CV, commence un ressenti des premiers signes de  manque : j’étais mal dans ma peau et avais des bouffées de chaleur à chaque fois qu’une 2CV était dans mon champs de vision. Ne tenant plus en place, une Charleston noire et rouge Delage de 1982 qu’Odile prendra pour elle par la suite et sera accompagnée d’une remorque de la marque Kiva. La Citroënite aigue…c’est contagieux ! En 1999, la collection s’agrandit avec une 2CV4 de 1975 qui est à présent transformée en 2CV de raid : la Safari.  Un HY arrive ensuite, Il s’agit en fait d’un ancien camion de tournée ayant appartenu à deux traiteurs associés de la religion parisienne. C’est en grattant mon HY que je suis tombé sur les inscriptions. Au départ, je recherchais plutôt une camionnette AK 400 et, me rappelant de mes années d’apprentissage en cuisine, pendant lesquelles un Type H  avait rendu de bons et loyaux services, je m’orientai alors vers la quête de …l’utilitaire par excellence ! En 2001, lors d’une joyeuse réunion familiale dans le 77, mes parents font connaissance d’un lointain cousin dont la mère habite Montlhéry (91) et possède un HY de 1980, avec un moteur diesel Indenor affichant 78 000km : une véritable aubaine ! Cette merveille à quatre roues sommeillait depuis neuf ans au fond d’une grange. Acheté d’occasion à la

fin des année 80, le HY avait servi dans les champs au ramassage de légumes et au transport sur le marché de Rungis. La lointaine cousine, en échange d’un bouquet de fleur et de la promesse de bien l’entretenir (le HY…pas la cousine !), fit don de l’utilitaire…qui allait donner un sens à ma vie. Malgré sa longue période d’oisiveté, le contrôle technique du fourgon Citroën était OK et le retour à Selle-sur-Cher (180km) s’effectua sans encombre. Du camion de traiteur… au camping-car familial. Puis Capucine, une AZUA de janvier 1972, arrive à la maison, un cadeau de mon papa. L’histoire continue avec l’arrivée de moustique le Solex. Un compagnon de longue date puisqu’il a vécu à côté de Capucine de longues années (encore un cadeau de mon papa, j’espère que je ne vais pas avoir de problèmes avec ma soeur !) il sera restauré entièrement lui aussi et passe ces journées avec les trois autres Solex. Touche finale, après avoir récupéré une remorque porte motopompe transformée en dévidoir par les pompiers de mon village, une idée m’est venue de la modifier en porte-Solex aux couleurs de capucine ! Avec un porte-vélo, des anneaux attaches et une cantine de rangement puis installation de feux arrières de 2CV. Les ailes sont d’origines et cela lui donne un look sympa, les jantes reçoivent des cabochons de type H.