La page coups de coeur des adhérents

 

NICOLAS NOUS PRESENTE UNE SÉRIE LIMITÉE À UN EXEMPLAIRE SIGNÉE SERGE GEVIN .

La 2 CV "Églantine", c’était jusqu’à 2016 quelques lignes dans un vieux Citropolis et dans un livre sur les séries spéciales de Serge Gevin, le créateur des Spot, Charleston, Dolly et autres séries limitées de Citroën.

 

Églantine, c’est aussi le prénom de ma fille âgée de 14 ans, voilà pourquoi il y a deux ans, je me suis mis en tête de faire naitre ce projet de 1977, refusé par Citroën à l’époque car le tissu choisi par Micheline, l’épouse de Serge Gevin, était jugé trop fragile par la direction de Citroën et qu’ "une voiture n’a pas de sexe" selon le patron de l’époque !

Mais pas facile de donner vie a un projet vieux de 40 ans quand il ne subsiste aucun croquis…

Le coup de pouce décisif est venu d’Etienne Musslin et Daniel Benharrosh, respectivement rédacteur en chef et maquettiste de Planète 2 CV. Le meilleur moyen de savoir était d’aller à la rencontre de Serge Gevin lui-même ! Nous sommes donc allés lui rendre visite à la recherche des croquis initiaux de l’Églantine…mais déception, plus de trace de ce projet dans ses archives.

Plutôt que tout abandonner, Serge me propose de recréer l’Églantine. Il se remet à sa planche à dessins et quelques mois plus tard, ma 2 CV part chez le carrossier se faire une beauté. Les motifs dessinés par Serge Gevin sont reproduits par un spécialiste de la publicité adhésive et les sièges, assortis au vert jade et blanc de la carrosserie sont confiés à un sellier.

Début avril, Églantine est fin prête pour sa présentation à Serge Gevin, l’article qui lui est consacré dans Planète 2CV…et sa première Nationale, un mois plus tard à Séverac !

 

 

Une Charleston pour les vacances.

Avant de connaître mon mari je ne connaissais pas le milieu de la 2cv.

Mais j'étais déjà attiré par les voitures anciennes. Dans ma jeunesse en Guadeloupe, j'ai été bercée dans la Peugeot 304 de mon oncle, le frère de mon grand-père.

Je l'accompagnais un peu partout et je garde de très bons souvenirs de cette voiture.

Quand j'ai connu Ludovic, j'ai commencé par faire des petits rassemblements avec lui en 2004 nous avons participé ensemble à la nationale. L'ambiance ma tout de suite plu et j'ai fait presse que toutes les suivantes.

J’utilise ma Charleston sur les manifestations mais également par chez moi pour faire des balades en semaine ou le week-end. Nous avons acheté la remorque en janvier 2016. Elle appartenait à Monsieur Pierre Hanser décédé en septembre 2015

 il l'avait acheté les années 60 pour l'utiliser avec sa 2cv azam , après son décès sont fils et sa belle fille, mes collègues de travail, ont tout de suite pensé à doudou au moment de vendre la remorque!

Ne connaissant pas l'existence de cette bagagère, j'en ai parlé à Ludo mais j'étais déjà attirée par son ancienneté et sa rareté. Après quelques recherches, je n'ai eu besoin de le convaincre de l'acheter... d'autant que le prix était plus que raisonnable en comparaison de celles qui sont en vente actuellement!

 

 

MA VIE EN DEUCHE

Ma vie en deuche démarre dès ma naissance.Mes parents possédaient une AMI 6 break

grise de 1966, copie conforme de celle que j’ai achetée en 2008 avec seulement 20 000 km.

au compteur. Ils s’en sépareront en 1981contre une Visa II Special. Quant à moi, je retrouve le chemin des 2 CV en juillet 2002.

Ludovic me propose de l’accompagner au rassemblement des 50 ans du Club des 2 CV de l’Orléanais à Trainou (45). Le club des 2CV de Sologne, que je ne connais pas encore, est né juste avant en juin. Je ne possède pas encore de 2 CV mais je participe aux balades en passager de la 2 CV d'Alain et Andrée.

Ce début d’aventure deuchiste est une histoire familiale avec également Corinne et David qui ont déjà leurs propres 2 CV. Viendra ensuite la rencontre de Mosnes du 2 CV Club du Val de Loire en septembre 2002.

C’est décidé, je veux ma 2 CV !

Je la trouve à 3 km de chez moi, c’est une 2CV Special de 1979 bleu myosotis. Les plus anciens adhérents du club s’en souviennent peut être encore puisqu’elle a roulé dans son jus jusqu’en mai 2003 à Lit-et-Mixe. J’adhère aux 2 CV de Sologne à l’assemblée générale en décembre 2002. J’en serai trésorier à partir de décembre 2003 jusqu’en 2016. En cette même année 2003, ma 2 CV bleu va se transformer en 2 CV "John-Deere" en clin d’oeil au tracteur de ma ferme.

 Une grande soeur la rejoindra dans la grange en septembre : l’AZLP de 1961 puis la 2 CV AZU

PTT de 1974 en 2004. Quatre 2 CV, çà suffit m’a dit Sophie ! Elle a en partie raison, je roule peu avec. Chaque voiture a un lien avec moi que je ne pourrai expliquer en quelques lignes. Mes débuts timides ont bien changé. Certains diront que c’est la maturité. La Nationale de 2006 à Salbris y a contribué largement en m’étant impliqué dans l’organisation. Surtout, j’essaie de conserver l’esprit deuchiste qui nous unit tous : simplicité et convivialité.

- Ah! quand même ça y est, tu as fini !

- Comment ça ?

- Ça suffit oui !!!!! Je l’avoue, je crois que je suis jalouse de ses 2 CV ; pour elles et avec elles, Floflo est toujours prêt à partir mais ave moi ?

Blague à part, j’adore ses 2 CV plus que l’AMI, 6 mais moi je n’ai pas la même histoire. Tout le monde sait que je préfère la John-Deere car c’est avec elle que j’ai découvert le monde des deuchistes et que j’ai appris à les aimer.

Même si la John-Deere nous a lâché l’année dernière juste avant le pont de Millau, la coquine….Et je suis tout à fait d’accord avec

Floflo : ce qui est bien et ce qui résume les amoureux des 2 CV c’est la simplicité, la convivialité et je rajouterais la solidarité. Mercil es Deuchistes et à bientôt.

Florent et Sophie.

 

 

Cette fois-ci, j'ai voulu interviewer Marité, une adhérente discrète participant régulièrement aux sorties du club et en aide bénévole.

Sa passion pour la 2CV à débuté à la mondiale de Salbris ; impressionnée de voir autant de 2cv plus belles les unes que les autres, dans leur état d'origine ou transformées, elle a eu l'envie d'en posséder une. Un rêve réalisé en février 2014 lorsqu'elle est allé chercher sa belle dans l'Indre.

C'est une 2CV6 de Décembre 1974 qui a besoin d'être restaurée.

Marité aime les Charleston, alors pourquoi pas, puisqu'il faut restaurer sa 2cv, lui donner une nouvelle robe dans le style des Charleston jaune et noir ?

Notre future adhérente connaît déjà du monde au Club des 2cv de Sologne dont Jean-Claude Ruzé (Aldo). Elle s'inscrit à son tour et prévoit quelques sorties en groupe afin de faire connaissance avec d'autres personnes partageant sa passion et passer des bons moments.

Ce que Marité aime également dans le monde de la deuche, c'est que cette petite voiture est accessible à tous.

Merci Marité de t'être prêtée à ce jeu du coup de coeur pour le bulletin.

 

 

La 2 CV, la deuche peu importe son nom, pourquoi est-ce ma passion et comment je suis tombé dedans ?

Je vais vous le dire : tout petit mais vraiment tout petit, de la taille d’un foetus puisque ma maman a appris à conduire enceinte de moi sur une 2CV. Certains mettent du Mozart sur leur ventre moi ça a été le doux son du flat-twin. Ensuite j’ai un souvenir où ma soeur et moi sommes debout à l’arrière d'une 2 CV en train d’écouter le son du clignotant à l’emplacement de la vitre de custode, la sécu routière au début des années 70 tintin… Après mes parents ont eu une Ami 6 break, peu de souvenirs avec, à l’époque enfant, les voitures de tous les jours n’étaient pas mon principal intérêt.

Et puis un jour, j’ai eu mon permis et comme tous les jeunes j’ai voulu une voiture et celle qui correspondait aux finances fut la Deuche, aussi car facile à réparer. Pour l’anecdote, Robert (mon père) changeait de voiture à ce moment-là, ça énième Volvo, donc le concessionnaire de la marque suédoise repris l’ancienne 1000 F. de plus pour la participation à l’achat de la Deuche. Donc voilà comment une 2 CV bleue de 79 est arrivée. Ça vous dit peut-être quelque chose, c’est exactement

là même qu’a Robert aujourd’hui, et oui même série, à peine 300 numéros les séparaient. Cette voiture appartenait à moitié à ma soeur et à moitié à moi, mais avec elle nous avons fait pas mal de route, l’Aveyron (déjà) en 86 et aussi La Baule en 87 puis quelques allers-retours entre Rouen et Contres.

C’est justement lors d’un de ceux-ci en 1989, fin juillet exactement, que je mis un pied dans le mouvement deuchiste. Cet été là, je devais aller à Contres chez mon oncle qui y tient un garage pour refaire la peinture de la 2 CV, mais j’avais décidé avant de passer voir mes grands-parents à Olivet. Sur la route, je ne me souviens plus si c’est moi qui est rattrapé un groupe de deuchistes anglais ou eux qui m'ont doublé, peu importe, je décidais de les suivre et je suis arrivé à La Source à la Rencontre Mondiale des Amis de la 2 CV. J’y suis resté trois jours avant de partir à Contres. Après cela un trou, de près de 10 ans, je roulais toujours en 2 CV, un temps avec la mienne et ensuite avec celle de Robert, jusqu’à une certaine ascension de 1998 ou un jeune deuchiste passionné de Rouen envoya une invitation aux deuchistes de la région de le rejoindre le samedi pour partir en convoi à la Rencontre Nationale qui se déroulait cette année-là à St-Quentin-en-Yvelines. Robert et moi étions donc de cette aventure d’où naquit le club "Fan de 2 Pattes" de Rouen. De là je n’ai plus quitté le mouvement deuchiste, j’ai participé à ce jour à 15 Nationales et 2 Mondiales. En 2002, j’ai rejoint le club des 2 CV de Sologne. Mais il me manquait quelque chose pour être un deuchiste “à part entière”, une voiture, car depuis la vente de ma 2 CV, je roulai avec celle de mon père. Donc je me suis m’y à la recherche d’un bicylindre et en 2003, suite à une petite annonce passée au niveau du club, je suis allé voir une Dyane de 83 à Noyers-sur-Cher, voiture propre, un petit problème d’embiellage mais rien d’irréparable. Je fis donc l’acquisition de cette voiture, celle que vous voyez aujourd’hui sur ces photos, son ancien propriétaire avait gardé les papiers d’origines de cette Dyane, elle fut achetée au concessionnaire

Citroën de Vendôme par ses premiers acquéreurs, les Soeurs d’un couvent de la Sarthe.

Naturellement, je ne cache pas que j’aurais aimé une deuche, mais je me suis pris de passion pour cette voiture longtemps considérée comme le vilain petit canard des dérivées de la deuche. Une meilleure ergonomie, un pare-brise plus grand, un meilleur confort mais un design particulier on fait que la “remplaçante” de la 2 CV ne lui survivra pas et fut longtemps mal aimée. Aujourd’hui, étant moins chère que sa grande soeur, elle revient en force dans le monde deuchiste. Donc ma Dyane est un modèle de 83, dernière année de production, recon-naissable par le fait qu’elle n’a pas le déflecteur d’air sur le capot, elle est dans son jus, juste un changement de moteur en 2003 et quelques bricoles dessus ; avec elle j’ai fait la plupart des sorties du club, les autres ont été faite avec mon Ami 6 break, rouge corsaire de 68. Entre-temps j’ai aussi fait l’acquisition d’une Dyane de 68, un peu en pièce détachées actuellement, mais dont le remontage est prévu très bientôt. Une Dyane 4 glaces, sa particularité est que c’est une AYA3, première Dyane 6 avec moteur d’Ami 6, connue pour les premières sous le patronyme D6. J’ai aussi une Acadiane de 81, le moteur est en train d’être refait et j’espère, pouvoir faire la Nationale de Besançon avec, je dis bien j’espère, habitant Paris et ne venant dans la région que quelques week-end par an, il m’est plus difficile de travailler comme je voudrai sur mes petites protégées.

Et Michèle dans tout ça… Eh bien, nous nous sommes

rencontrés en 2005 et je lui ai demandé si elle était intéressée de faire un petit tour en Écosse cet été-là et voilà comment la première rencontre deuchiste que Michèle fit, fut la Mondiale de 2005 à Kelso et depuis elle est aussi tombé dedans et est de toutes les sorties. En 2007, nous nous sommes mariés en 2 CV et notre convoi était fait en partie avec les 2 CV des amis du club, et la Dyane en voiture balai… D’ailleurs depuis, elle garde les traces des deux coeurs qui lui avaient été collés derrière…. La Dyane pas Michèle.

Voilà, un petit peu de nous, nous allons continuer d’arpenter les routes de Sologne et de France avec la Dyane et j’espère un jour celles de Corse, mais là c’est une autre histoire.

Bruno

 

 

LES DEUCHES ET MOI !

Comme beaucoup, la 2 CV je suis tombé dedans il y a longtemps. Mes parents n'avaient pas de 2 CV mais une Traction 11 BL de 1938 sur laquelle j'ai fait mes premières armes au volant. C'est en 1958 qu'avec mon frère et deux copains plus les bagages, nous sommes partis en vacances en Corse dans une AZ de 1955, capote longue ; inconscients, nous avons pris la route des Alpes pour rejoindre Nice et le bateau pour la Corse. Pas de ferries à l'époque, la deuche est embarquée à la grue dans la cale. Le périple en Corse fut épique, les routes secondaires étaient encore en piteux état et un jour nous avons crevé trois fois : nous avons fait réparer la troisième crevaison à Bastia à 11 heures du soir par le veilleur de nuit du garage des bus municipaux que nous avaient indiqué les flics.

Ensuite, j'utilisai l'AMI 6 de ma mère pendant mon service militaire à Epinal ; quel confort ! Puis j'eus une AZLP de 1961 et un break AMI 6. Mais je ne renouai vraiment avec la deuche que lors de l'achat de ma 2 CV 6 de 1979, et mon adhésion au club "Fan de 2 Pattes" de Rouen. A ma retraite, je suis venu en Sologne et j'ai participé avec Fred et quatre autres personnes à la fondation des 2 CV de Sologne.

Au fil du temps, j'ai acquis à des prix qui n'ont rien à voir avec ceux de maintenant, une AZL de 1959 bleu glacier, une AZAM de 1965 gris typhon, une AMI 6 de 1962 vieux rose, une AMI 8 de 1972 verte, et tout dernièrement une Dyane de 1967, premier modèle avec moteur 425 cc.

Mais celle dont je suis le plus fier c'est cette 2 CV A de décembre 1950 achetée il y a plus de 10 ans, et dont je n'ai entrepris la remise en route que l'année dernière. Pendant 10 ans j'ai recherché les pièces manquantes ou non d'origine : capot, armatures de siège, carburateur, compteur de vitesse, verres de phares, démarreur, etc.

Au démontage les surprises furent bonnes ou mauvaises. Coté bonnes surprises, les roulements de roues et les pivots sans un poil de jeu, trois cardans sur quatre en bon état notamment. Coté mauvaises surprises, une fissure sur le châssis. Ce n'était pas visible, car le châssis était recouvert partout d'au moins un centimètre de terre. Le moteur et la boite disparaissaient aussi sous un épaisse couche de cambouis mêlé à de la terre.

Après nettoyage j'ai complètement démonté puis remonté le moteur et les freins. Il a fallu faire rénover les cylindres de roues par un atelier spécialisé car ces pièce ne sont pas refabriquées et recharger les garnitures de freins, elles aussi d'un modèle particulier. Ludo a réparé la carrosserie : tôle de dessus de châssis, planchers latéraux et de pédales et autres bricoles.

J'ai refait en partie le faisceau, et le 2 février dernier le moteur est reparti après 38 ans d'arrêt : grosse émotion.

Je ne vais pas la repeindre, enfin pas tout de suite, je la trouve très sexy dans son jus, même si ce n'est pas sa couleur d'origine, à part le capot : AC 109 gris métal, qui est un gris très clair. Reste à passer le CT pour faire une carte grise de collection ; ça devrait bien se passer. Je vous raconterai plus en détail sa rénovation.

Robert

 

Une histoire de deuche…..

Je me présente je suis une 2CV6, adoptée par  Mme CHALON en janvier 1978.

Quelle ne fut pas ma joie !!!! De rentrer dans cette famille, en remplacement d’une autre voiture beaucoup plus grande et puissante,( par respect  je ne citerai pas son nom…)

C’est dire la confiance que l’on m’accordait.

Ma principale mission fut de transporter quotidiennement des journaux de la gare de Blois à la Maison de la presse à Bracieux tenue par ma mère adoptive.

Je m’acquittai de cette tâche avec entrain, plaisir, dévouement, et cela durant une dizaine d’années.

Menant une vie tranquille, paisible quelques fois agrémentée de voyages dans la Vienneoù se situait la maison familiale.

Rien que le fait de citer ces voyages,  me fait penser à une petite anecdote, dans un virage pris à une allure quelque peu rapide, ma mère adoptive voulut rattraper de sa main droite sa cocote minute qui se « promenait » à la place du passager, la portière n’étant pas fermée celle-ci bascula dans le fossé et les pneus crissèrent…..Bref l’honneur était sauf puisque la cocote ne s’était pas ouverte, mais je peux l’avouer je mordis légèrement le fossé. Seul écart de ma vie….

Et c’est ainsi que les semaines, les mois, les années s’égrenèrent au fil du temps, jusqu’au jour où ma conductrice préférée m’invita à me reposer dans son garage. Une certaine léthargie s’empara de moi, bercée quelques fois de mouvements où l’on venait me voir, me tripotait, m’auscultait mais à chaque fois ma maman disait « non elle n’est pas à vendre » jusqu’au jour où le prince charmant se présenta.

C’était le fils de ma mère adoptive et là je compris qu’une deuxième vie se présentait à moi.

Celle-ci commença par un voyage en camion plateau, je croyais que j’allais me reposer en voyant du « pays », ce fut bref car mon périple s’arrêta à un garage de Mont prés Chambord où l’on me remit en état de rouler pour prendre la direction du contrôle technique.

Cette expertise fut une aubaine, une chance (les miracles ne se présentent qu’une fois) car le responsable me présenta à la famille MILLET qui appartenait au club « LES 2CV de Sologne ».

Je découvrais une seconde famille dans cette association où la camaraderie, la bonne humeur et la générosité étaient et « sont » toujours de rigueur.

On commença par me rechausser, il est vrai que mes dernières chaussures annonçaient les 100 000 km,  mais j’étais bien dans mes charentaises…. Bref il fallut y passer afin de faire la belle et surtout assurer ma sécurité (avec l’age il faut être prudent) puis vint la 2ème étape le « lifting, là un gros travail était entrepris cela dura plusieurs mois, on me nettoya de fond en combles, me bichonna, me carrossa, me ponça et la cerise sur le gâteau on refit ma robe d’origine un bleu myosotis. J’étais fière et pimpante.

Pour couronner le tout, un charmant et beau  garçon (chut !!! il parait que c’est quelqu’un d’important dans le club) lors de la dernière bourse de Mont près Chambord,  demanda l’autorisation à mon maître de me prendre en photos afin de passer dans le journal du club, qu’elle n’était pas ma fierté…et je peux l’avouer j’étais flatté de tant de délicatesse et d’attention.

Voilà rapidement ma biographie, maintenant je coule des jours heureux, paisibles tout en continuant à fréquenter ce club de « deuchiste » ou je peux dire j’ai rencontré le bonheur.