La page coups de coeur des adhérents

 

Fred la passion et le savoir de la deuche!

Contrairement à beaucoup de monde je n’ai jamais connu de Citroën dans mon enfance. Ce n’est qu’à 18 ans une fois le permis en poche que je me suis mis à la recherche d’une auto. A l’époque les annonces étaient dans le BIP41, pas de Boncoin, pensez donc ! Un copain de lycée m’avait dit : "trouve-toi une 2 CV, tu verras c’est sympa" Du coup me voilà à la recherche d’une 2 CV, peu importe le modèle je n’y connaissais rien. Je trouve rapidement une annonce avec deux 2 CV, une qui roule et l’autre pour pièces. Bref, le truc idéal pour commencer, je ne m’étais encore jamais assis dans une deuche. Sans le faire exprès il s’agit d’une 2 CV 4 verte qui à seulement 2 semaines d’écart avec ma date de naissance.

J’ai appris rapidement qu’il existait des clubs et qu’une rencontre mondiale s’était déroulée à Orléans en 1989, on était en 1996. Etant à Tours pour des études, me voilà inscrit au Touraine 2 CV Club et suis assidument les activités. Mais la grosse piqure survient en 1997 quand on m’a convaincu d’aller à la rencontre mondiale qui avait lieu en Hollande. Me voilà parti en suivant les copains avec ma 2 CV fraichement bricolée en étant étudiant sans le sou. Quelle grosse claque en découvrant plus de 4000 2 CV venant du monde entier, certains font plus 3000 km pour venir et autant pour repartir, ça fait réfléchir ! Depuis j’écume presque toutes les rencontres mondiales et nationales. La presse 2 CV venait de naitre, ce fut aussi une mine de découvertes et d’informations.

Puis j’ai commencé a accumulé un certain nombre de 2 CV et dérivés et d’épaves pour récupérer les pièces, la plupart par le bouche à oreille. Je voulais absolument une 2 CV ancienne avec le capot ondulé et les portes suicides, ma deuxième 2 CV fut mon AZLP de 1958 qui reste dans son jus. Je croise de temps en temps l’ancien propriétaire qui du coup revoit la 2 CV de sa mère. Presque toutes mes 2 CV viennent du département, le plus loin est mon Type H de 1954 qui vient de Dordogne. J’ai trouvé le propriétaire de la 2 CV jumelle de mon AZAM de 1967 qui est toujours restée à Mont. Seulement 10 numéros d’écart entre leur numéro de série et 15 jours d’écart sur leur carte grise. Puis le hasard vient à nouveau quand on me propose une 2 CV de la Poste dans une grange à Vineuil qui n’a pas été ouverte depuis bien longtemps. L’objectif était bien évidement de la refaire totalement et conforme à sa vocation d’origine. Après 2 ans de travaux acharnés le résultat est à la hauteur de la tâche et elle devient vite célèbre par le biais de manifestations, magazines, cinéma, expositions, miniature ou encore de timbres. J’ai pu rassembler un certain nombre d’accessoires des PTT pour rendre ma 2 CV encore plus authentique. Mais pour rouler régulièrement une AMI8 break deviens vite indispensable sans oublié une berline. La 2 CV AU de 1954 ci-contre trouvée à Romorantin revient aussi de loin avec un très gros travail de carrosserie. A présent quel bonheur de pouvoir rouler dans une 2 CV avec son moteur de 375 cm3 développant seulement 9 CV de puissance réelle à 3500 tr. Une sorte de retour aux sources de la 2 CV. Dans la même série une 2 CV A de 1951 attend sagement son tour. Côté clubs, au fil du temps je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose en Loir-et-Cher. Je me suis mis en quête de quelques volontaires pour créer en 2002 ce qui deviendra le club Les 2 CV de Sologne. Puis rapidement le club à pris son envol et les passionnés de 2 CV du Loir-et-Cher nous ont rejoint en masse. En parallèle je suis entré au comité d’administration de l’association des 2 CV clubs de France (A2CF) en tant que gestionnaire du site internet. Puis j’ai été absorbé pendant presque 10 ans par les organisations de la rencontre nationale en 2006 à Salbris et de la rencontre mondiale en 2011 toujours à Salbris. Egalement adhérent depuis le début au club Les Filles de Levallois consacré aux 2 CV A et AU. Depuis quelques temps j’ai levé le pied pris par d’autres occupations tout aussi passionnantes

 

 

 

LA DEMOISELLE À LA CHARLESTON.

Cette fois-ci, je vais à la rencontre de Geneviève à Romorantin et plus précisément dans le quartier du Bourgeau.

Pour la trouver, rien de plus simple : il suffit de taper aux portes ! Qui ne connaît pas Geneviève et sa 2 CV ?

Cette Charleston de février 1984 arpente les rues de Romorantin depuis 1985 suite à son achat alors qu'elle n'avait que 6000 km.

Voiture de tous les jours, elle sert pour aller au travail ainsi qu'aux loisirs... et des loisirs il y en a beaucoup ! Geneviève doit faire partie de toutes les associations de Romorantin ! Son plus grand plaisir est de rencontrer du monde. Malgré cela, elle reste très timide et a toujours peur de déranger.

"La voilà ma beauté" me dit-elle en souriant pendant qu'elle pose à ses côtés. Il faut dire que toutes les deux sont inséparables.

D'origine à l'intérieur comme à l'extérieur, avec bientôt 200000 km au compteur, cette Charleston fait parfois des caprices, mais Geneviève lui pardonne à chaque fois.

Voilà bientôt 10 ans que cette petite femme a rejoint le club pour participer aux différentes sorties et aux Nationales.

Toujours partante pour donner un coup de main et préparer des gâteaux qui sont excellents, ça je vous le confirme !

Cette Charleston est habituée à la ville et aux routes de campagne. Ne lui demandez surtout pas de prendre l'autoroute sous peine de panique !

Nos deux belles sont d'un tempérament calme et tranquille, alors vous comprenez bien que des voitures modernes qui arrivent à toute allure derrière cette petite 2 CV lui fait perdre tous ses moyens.

 

 

 

Voiture de jeunesse pour Joseph

J’ai commencé à penser à la 2CV dans les années 70. Aujourd’hui j’en suis à la quatrième plus une Méhari est une Acadiane. Mon beau-frère avait une 2CV que je trouvais très pratique ; j’étais en région parisienne et à la naissance de notre petit garçon il me fallait une voiture, nous avons donc acheté notre première deuche d’occasion. Quel bonheur, nos premières sorties, nous allions à la pêche au lac de Vert-le-Petit dans le 91, avec notre fils. La plus grande aventure c’était les vacances dans les Landes chez mes parents, 730 km, départ 4h du matin, arrivée le soir à 18h30. Casse-croûte en route avec le petit réchaud pour faire chauffer le dîner de notre garçon qui était tout petit. Le regard admiratif pour cette petite voiture nous a gagné. Après nous sommes passés à des voitures plus luxueuse, AMI 8, GS, mais toujours une de deudeuche. Le temps est passé, puis, le jour de la retraite Françoise mon épouse arrive de Paris ; elle m’annonce qu’elle a acheté une Méhari en Vendée .... Un gros cadeau. Depuis l’amour pour les petites Citroën nous a rattrapé, une 2CV également en notre possession rénovée aussi. A la bourse de Mont-près-Chambord nous avons rencontré des personnes sympathiques, puis on a adhéré au club. J’ai fait la connaissance de Jean-Bernard grâce à nos chiens à qui j’ai donné le virus et la passion pour ses petites voitures ainsi qu’à François Delande, adhérent également. Bonne route à toute cette grande famille de la 2CV et vivement le printemps, nous allons pouvoir sortir nos belles.

 

 

           

Un utilitaire pour une passion avec Jean-Bernard

Voila comment j'en suis arrivé aux bicylindres chevronnés !

Histoire plutôt tortueuse, car je ne peux pas dire que j’y pensais depuis longtemps, ce serait faux. En fait c’est par mon ami Joseph que j’ai trouvé beaucoup de sympathie pour ces petites autos pleines de charme.

En effet Joseph et moi, nous nous sommes rencontrés sur une brocante, par notre attirance pour les bouledogues français que nous possédions l’un et l’autre.Et en faisant connaissance, la discussion nous a amené sur nos passions respectives dont celle des deudeuches chez Joseph, la plongée et le tournage bois pour moi, et en commun le bricolage, qu’il soit automobile ou autre d’ailleurs.

Et c’est en recroisant un jour Joseph avec son Acadiane que cela a fait "tilt" dans ma petite tête, moi qui venais de quitter un autre monde automobile, celui des 4x4 (dont j’ai possédé 2 Defender et un Discovery) Je me suis donc mis en recherche d’une Acadiane, que j’ai trouvée du coté de Châteaudun, et qui est devenue mienne ! Et de là, il n’a pas fallu beaucoup de temps à Joseph pour me convaincre de rejoindre le club des 2 CV de Sologne.

L’idée de rejoindre le club me plaisait pour plusieurs raisons : de nouvelles connaissances humaine, mécanique, le plaisir du bricolage, de la rénovation …

Rénovation bien entamée, car j’ai refait le plancher, l’intérieur, c’est-à-dire toute la sellerie des sièges en passants par les panneaux de portières, la réalisation et installation d’un cadenceur d’essuis glaces, pose d’un compte-tour de Harley, d’une Cibi, sans oublier les passages au local ou elle a reçu un nouvel embrayage, des joints moteur neufs et quelques petits réglages plus que nécessaires, et là, elles est dans l’attente de nouveau pots de suspension et pivots qui devraient arriver sur un châssis complet.

Elle a fait quelques sorties dont une justement organisée par Joseph, François et moi. Et j’espère bien passer encore de bonnes heures au local et refaire quelques sorties …

 

UNE PETITE JAUNE DE PHILIPPE

Courant 2007, me vient l’idée d’acheter un type H, de le restaurer et d’en faire un petit nid douillet…En raison du peu d’enthousiasme d’une “moitié“ de moi-même, je me tourne, enfin nous nous tournons vers l’acquisition d’une 2 CV (également plus facile à trouver) !

D’une découverte à Saint-Genis-Laval (69) je reviens avec ma "jaune Rialto" que vous avez toujours connue. Je n’avais jamais conduit de 2 CV, juste roulé dans celle de mon père, une AZLP des années 60, couleur bleu glacier. A cette époque je me battais avec mes frères au sujet de la barre centrale sur la banquette arrière. Tout cela pour dire que mon retour sur Dhuizon fut éprouvant, long mais ouvrait les prémices d’une grande aventure, qui dure depuis 2008, eh oui déjà…

Je ne me lasse pas de courir à droite et à gauche avec ma 2 CV, mon type H ou même ma GS, bien que cette dernière parte en principe vers de nouveaux horizons dans quelques jours.

Merci aussi à toutes et tous, pour ces grands moments de partage, de joie, de rigolade et de bonne humeur. Longue vie à la deuche.

 

 

 

 

UN VILAIN PETIT CANARD DE JEAN-FRANCOIS

Comme beaucoup d'enfants de mon âge (je suis né en 1944), école jusqu'au Certificat d'Etudes Primaires à 14 ans, apprentissage de chaudronnier, puis chaudronnier aviation jusqu'au départ au service militaire (1963) pour 18 mois, retour du service, trois ans encore, et embauche dans un atelier de carrosserie automobile et camions. Puis enfin je crée ma propre activité pendant 30 ans…

J'avais récupéré cette AMI 6 dans un état plus que moyen auprès d'une personne âgée qui ne souhaitait plus conduire. Le véhicule a été remisé chez moi, à l'abri, pendant 25 ans. Il y a trois ans j'ai été convié à un rallye de voitures anciennes et cela m'a donné envie de remettre en état l'AMI, mécanique et carrosserie.

Cette voiture a été immatriculée le 19 juillet 1961, 4344ème véhicule de la série.

Les AMI commercialisées au lancement de la voiture le 24 avril 1961 avaient des carrosseries encore assemblées chez les outilleurs ferrage qui les livraient pour peinture et montage à l'usine Panhard de la Porte d'Ivry à Paris, le temps que Rennes-La-Janais prenne le relais vers fin 1961, ce qui explique la faible production cette année-la. (Source : Alain Gueguen AMI Club de France).

Particularités des modèles d'avril au 31 aout 1961, en dehors des aspects peu visibles (mécanique) : extérieurement, glaces fixes à l'arrière, ouverture du coffre par tirette dans l'entrée de porte arrière droite, 4 catadioptres sur la jupe arrière. Tout cela a été modifié sur les modèles 1962.

J'ai pris beaucoup de plaisir à restaurer cette voiture pendant un an et demi. Et aussi beaucoup de plaisir à la conduire, c'est ma deuxième voiture au quotidien.

Merci et belles rencontres avec le club des 2 CV de Sologne, qui m'a accepté, étant une 3 CV et vilain petit canard.

 

 

UNE GERANIUM QUI NE FANE PAS.    LUDOVIC

De toutes nos voitures, s'il y en une qui a marqué notre vie c’est bien la 2CV.

Christine ma femme a toujours regretté la vente de la sienne.

Juin 2016, Pèpète arrive dans la famille avec sa belle robe géranium.

Cette Deuche, originaire de Bourges, arbore fièrement ses phares rectangulaires bien boudés de nos jours. C’est une 2cv6 simple corps à freins tambours de 1978.

Bien naturellement, c’est par les petites routes que nous la ramenons chez nous avec bonheur et nostalgie. L’hiver suivant je refais la sellerie et, comme le font la plupart des propriétaires de deudeuche, elle reçoit une touche à l’image de celui-ci, les panneaux de portes sont garnis des couleurs du drapeau breton le Gwenadu, qui rappelle les origines bretonnes de Christine par son grand-père et notre affection à cette région. En août 2017, nous sommes partis en vacances pour visiter la Dordogne avec Pèpète, sur notre passage les regards ce remplissent de sourires accompagnés de grands coucou de la main.

A notre retour la motivation est là pour programmer une restauration de la petite au printemps suivant.

Je suis chaudronniers, cela ne m’inquiète pas pour le changement de nombreuses pièces de carrosserie et réfection du châssis.

Les pivots et embrayage ont été changés au local du club en avril 2018, et en mai je prend des congés et entame la restauration qui ce finira en juin. Aujourd’hui Pépète roule fièrement et nous procure beaucoup de plaisir.

 

 

 

 

Vos papiers s’il vous plaît !

La Rencontre avec Jean Charles n’a pas été faite suite à un contrôle routier.

Jean-Charles est une personne discrète qui, un coup je te vois un coup je ne te vois plus, reste fidèle à la deuche et au club depuis la naissance de celui-ci.

Mécanicien de métier, il travaille à l’ancienne et reprend toujours les bases avec minutie et un savoir-faire.

Quand il vous parle de mécanique, c’est avec le coeur et ne peut s’empêcher de mettre les mains si votre capot est ouvert pour un réglage ou détecter un problème.

Là chérif et le nom de cette 2CV raid sauvée de la casse suite à un incendie pour retrouver une nouvelle vie.

Mais pourquoi une deuche Sheriff ? Jean-Charles avait en tête de personnaliser une 2CV et en parlait autour de lui, quand Christophe, le propriétaire de la "Général Lee" que vous avez vue dans un précédent bulletin, lui dit de faire la voiture du sheriff de la même série américaine, il le prend aux mots ou plutôt à la réalisation de celle-ci.

Pour faire une raid Jean-Charles renforce le châssis et la caisse et installe un toit en tôle pour rigidifier le tout.

Les stickers en forme d’étoiles sur les portes lui sont offerts pas sa fille, prise au jeu, et il se procure même une tenue de sheriff.

Ce coup de coeur adhérent me touche profondément puisque Jean-Charles et moi c’est une longue histoire qui remonte à l’enfance et où toujours un lien a fait que nous ne nous sommes jamais perdus de vue.